De nos jours, pratiquement toutes les boutiques, les magasins de grande distribution et les centres commerciaux sont équipés de systèmes de sécurisation divers. De nombreux commerçants optent désormais pour la mise en place de dispositifs de sécurité issus des dernières technologies dans leurs locaux. Néanmoins, malgré la fiabilité des équipements disponibles, la présence et l’intervention humaine demeurent inévitables.
1 – La technologie au cœur des stratégies de sécurisation
Les vols à l’étalage (et des malfaiteurs de plus en plus inventifs) et les risques de hold-up et d’attentats connaissent une forte recrudescence.
Ainsi, les propriétaires de magasins et de centres commerciaux ne lésinent plus sur les moyens de sécurisation de leurs locaux et de leurs dépendances (parkings, toilettes, salles de stockage et même cabines d’essayage).
L’utilisation de dispositifs technologiques est notamment courante :
- vidéosurveillance ;
- détecteurs divers à l’entrée-sortie ;
- traceurs collés sur les articles et retirés à la caisse ou à la sortie ;
- systèmes de blocage des portes…
Mais bien qu’efficaces, ils restent complémentaires aux éléments de sécurisation humains.
La présence d’agents de sécurité est ainsi toujours fréquente dans ces lieux recevant du public, et leurs missions vont souvent au-delà de la simple surveillance.
2 – Les attributions de l’agent de sécurité ont évolué
L’apparition des outils technologiques a redéfini les missions des préposées à la sécurité.
Que ce soit sur les sites professionnels, dans les ERP ou les zones commerciales, leur travail ne se cantonne plus uniquement à :
- garder un œil sur les personnes présentes ;
- détecter les agissements suspects ;
- prévenir les autorités en cas d’incidents.
Aujourd’hui, les agents de sécurité accomplissent d’autres tâches, comme :
- la surveillance des images des caméras ;
- les fouilles à l’entrée ou à la sortie ;
- la sécurité incendie.
D’autres sont autorisés à appréhender les suspects et à prendre les mesures qui s’imposent pour mettre les personnes à l’abri lors des alertes.
Ils sont par ailleurs équipés de moyens de communication et/ou d’équipements de défense, selon le degré d’habilitation de l’agence de sécurité privée qui les emploie.
3 – La technologie ne remplace pas les compétences humaines
Du côté des clients, la majorité d’entre eux affirment être « plus sereins avec la présence d’agents de sécurité sur les lieux où ils font leurs achats ».
D’ailleurs, les commerçants, toutes catégories confondues, s’accordent à dire qu’« une stratégie de sécurisation efficace ne saurait se passer de l’intervention de l’humain ».
Les caméras, détecteurs et traceurs ne remplaceront pas l’intuition et la vigilance dans les boutiques physiques. L’exploitation des images et des informations recueillies sur les lieux d’un incident requiert également une analyse et une compréhension typiquement humaine.
À noter cependant que, pour le commerce en ligne, le système de traçage reste actuellement le meilleur moyen de sécuriser les articles tout au long de la supply chain.