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Les députés LREM Alice Thourot et Jean-Michel Fauvergue ont remis au Premier ministre un rapport de 180 pages sur la sécurité. Le document comporte 78 recommandations, qui visent entre autres une meilleure coordination des différents membres des forces de l’ordre à travers la mutualisation des polices municipales, leur armement et la collaboration avec le privé.

1 – Renforcer l’armement des policiers municipaux

Les députés demandent notamment à ce que la police municipale soit armée. Ils préconisent aussi une uniformisation des armes utilisées par les forces de l’ordre afin de faciliter la collaboration entre les individus issus de différents corps.

En parallèle, les policiers municipaux armés devraient être soumis à des tests réguliers pour évaluer leur aptitude à utiliser une arme.

Pour une meilleure efficacité, les policiers municipaux devraient également pouvoir accéder aux listes des véhicules et des objets signalés, ainsi que des personnes recherchées.

Toujours dans une optique de collaboration entre les différentes forces, les deux députés proposent la mise en place de polices intercommunales.

Dans ce cadre, les policiers municipaux pourraient exercer en dehors de leur secteur géographique habituel pour certaines missions. La création d’hôtels de police partagés accompagne cette mesure.

À la base, la mission demande à ce qu’un parcours de formation dédié soit mis sur pied, soit une véritable filière à partir de la 3e jusqu’à l’université.

2 – Favoriser une meilleure participation de la sécurité privée

Dans la mesure où elle est amenée à collaborer avec les forces de l’ordre, la sécurité privée devrait faire l’objet de certaines améliorations.

Une formation de meilleur niveau, et un armement renforcé figurent parmi les mesures proposées dans ce sens. La détention de pistolets à impulsion électrique est par exemple conseillée.

La mission parlementaire estime qu’il faudrait également penser à la qualité des agents de sécurité en :

  • renforçant les enquêtes de moralité ;
  • fixant clairement les exigences concernant les condamnations incompatibles avec le métier.

Les deux députés recommandent en outre la participation des agents du privé dans certaines missions, dont :

  • la protection de certaines personnalités ;
  • le transfert vers l’hôpital de personnes coupables d’ivresse publique ou encore de détenus non dangereux ;
  • la garde de ces détenus en milieu hospitalier ;
  • la gestion de certaines tâches administratives dans les centres de détention.