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Les premières rencontres sur le thème des normes et de la sécurité civile en France ont permis de définir des axes pistes d’amélioration.

La norme au coeur des débats

La filière française de la sécurité civile est reconnue à travers le monde pour sa performance. Celle-ci repose sur l’implication active de l’État, l’efficacité des sapeurs-pompiers et l’expertise des entreprises nationales, mais également de la norme. En plus d’être facteur essentiel de compétitivité sur la scène économique internationale, ce dernier pilier du modèle est un des garants de la souveraineté nationale.

La participation de toutes les parties concernées au processus d’élaboration des normes françaises, européennes et internationales s’avérait par conséquent indispensable. C’est la raison pour laquelle, en partenariat avec la Fédération Française des Métiers de l’Incendie (FFMI), la Direction Générale de la Sécurité civile et de la Gestion des Crises (DGSCGC) a réuni des représentants des pouvoirs publics, des sapeurs-pompiers, des organismes de normalisation et de certification, des compagnies d’assurance et des industriels et professionnels du secteur.

L’importance de la norme en matière de sécurité civile

Par leurs témoignages, les participants ont réaffirmé l’importance de la norme technique dans le processus de décision pour les utilisateurs. Et pour renforcer le capital-confiance que lui accordent les professionnels et le public, une certification de conformité par un tiers fiable est indispensable.

En complément, les marques de qualité volontaires contribuent à mettre en adéquation les solutions de sécurité proposées et les impératifs réglementaires.

Les pistes d’amélioration du schéma de sécurité civile

Si les produits et solutions de sécurité évoluent constamment pour répondre aux enjeux des Français en matière de sécurité, les prestations de services annexes (installation, entretien et réparation) accusent un net retard.

Autre problème majeur, 90 % des normes actuellement en vigueur pour la sécurité des bâtiments et de leurs occupants sont issues de la réglementation européenne. Or, lors de leur transposition dans le droit de chaque État, les niveaux de performance minimums des produits sont souvent supprimés. La conséquence est la perte de confiance dans ces solutions, et l’apparition d’un risque de sécurité.

Faute de moyens pour les institutions européennes de vérifier sur chaque marché le respect des normes, il appartient aux législateurs de réintroduire ces seuils exigés, et à toutes les parties prenantes de promouvoir l’harmonisation des pratiques et le modèle tricolore.

Cette rencontre devrait renforcer la collaboration entre les acteurs publics et privés pour assurer la pérennité du modèle français et la sécurité de tous.