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Le Conseil de l’Union des sociétés de sécurité privée, basée à Paris, a confirmé la nécessité d’accroître la professionnalisation du secteur. Cette démarche implique la mise en œuvre du dispositif de mise à jour des compétences. Toutefois, des incohérences dans l’arrêté correspondant imposent son report au 1er janvier 2019.

Incohérences sur le volume horaire

Malgré les recommandations de l’Union, notamment sur les réalités et contraintes de terrain, le volume horaire fixé pour le dispositif de Maintien et Actualisation des Compétences (MAC) n’est pas adéquat. Seule la section concernant la sensibilisation au risque terroriste est conforme aux impératifs énoncés.

De plus, les organismes de formation doivent être en mesure de satisfaire aux exigences du MAC dans un laps de temps très court. Or, les entreprises de sécurité privée n’ont pour l’heure aucune visibilité sur ce point.

Lourd impact des coûts sur les entreprises

Les pouvoirs publics imputent la responsabilité du coût de la formation aux entreprises, dont les marges opérationnelles poursuivent leur décrue. Ces dizaines de millions d’euros de charges supplémentaires risquent d’affecter durement des résultats de professionnels déjà sous tension.

Recommandation d’une source de financement du MAC

La taxe dédiée au financement du Conseil National des Activités Privées de Sécurité (CNAPS) n’est pas entièrement consommée par cette entité. Aussi, la profession, qui est redevable de cette taxe, réclame l’utilisation de cet excédent pour le financement du MAC. Un des volets essentiels à soutenir est la sensibilisation des salariés aux nouvelles formes de menace.

Le Conseil de l’Union des entreprises de sécurité privée souhaite un dialogue avec les autorités afin de revoir le texte et éviter de mettre la profession en danger.