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À huit mois du coup d’envoi du Championnat d’Europe de football 2016, qui va se tenir en France le 10 juin au 10 juillet prochain, la Fédération française de football (FFF) et l’État se sont entendus sur les rôles de chacun pour garantir une sécurité maximale lors de cet événement. Un protocole d’accord vient d’être signé, mais beaucoup de questions se posent sur sa tenue et l’on évoque également de nouvelles mesures (comme l’installation de portiques de sécurité).

 

Euro 2016 : les organisateurs face à des enjeux sécuritaires majeurs

Pour un pays, se porter candidat à l’organisation d’un événement sportif majeur, comme l’Euro, est financièrement intéressant. Mais pour que ce soit une véritable réussite, la sécurité reste un enjeu-clé. Et compte tenu des risques terroristes qui pèsent maintenant sur la France, l’accent sera logiquement mis sur le volet sécuritaire.

Mais comme le rappelle l’UEFA, qui a publié un communiqué limpide : « Pendant trois ans maintenant, le comité d’organisation de l’Euro 2016 a travaillé étroitement avec les autorités concernées pour développer les mécanismes les plus appropriés, afin de garantir un tournoi en toute sécurité, et nous sommes confiants dans le fait que les mesures nécessaires seront prises. »

C’est dans ce contexte que l’État et la Fédération française de football (FFF) ont signé un protocole d’accord pour définir clairement les missions de prévention et de protection qui incombent à chaque partie. Une stratégie de sécurité globale sera définie en tenant compte des risques et des menaces mises en commun. La tâche des organisateurs sera ainsi d’assurer la sécurité des stades, des camps de base, des hôtels des équipes et de l’UEFA, alors qu’il appartient à l’État de contrôler et protéger les abords de ces sites.

La protection des spectateurs et des différents intervenants (équipes, arbitres, presse…) se trouve également au cœur des préoccupations. Dans les fans zones, lieux officiels destinés à retransmettre les 51 matchs de la compétition, la sécurité sera confiée à des agents privés embauchés par les villes hôtes.

La signature de ce protocole intervient dans le cadre du premier comité national de pilotage de la sécurité pour l’UEFA Euro 2016 de football, dirigé par le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve.

Des millions de visiteurs attendus

Au total, 10 stades vont accueillir les 51 matchs de la compétition qui opposeront 24 équipes : le Stade de France (Saint-Denis), le Stade Vélodrome (Marseille), le Stade des Lumières (Lyon), le Stade Pierre-Mauroy (Lille), le Parc des Princes (Paris), le Matmut Atlantique (Bordeaux), le Stade Geoffroy-Guichard (Saint-Étienne), le Stade Bollaert-Delelis (Lens), l’Allianz Riviera (Nice) et le Stadium (Toulouse). Pour cet événement, on attend près de sept millions de visiteurs.

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