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Dans leur rapport « D’un continuum de sécurité vers une sécurité globale », les députés Jean-Michel Fauvergue et Alice Thourot ont épluché les réalités de la sécurité en France.

Outre les constats dressés par les deux auteurs, le document comprend également diverses suggestions relatives à l’amélioration des services des entreprises privées œuvrant dans ce secteur, ainsi que des recommandations qui incitent les pouvoirs publics à collaborer avec elles.

A – Un secteur en quête de reconnaissance

Recourir à une société de sécurité privée à Paris est devenu courant pour les particuliers et les entreprises de la Capitale. La recrudescence de l’insécurité et les attentats perpétrés en France ces dernières années ont contribué à l’émergence de nombreuses agences. Les autorités publiques sollicitent parfois leur concours lorsqu’elles ont besoin de renfort.

Cependant, la sécurité privée doit encore asseoir sa légitimité. Cette dernière lui permettra de prendre part activement à la continuité de la sécurité soulevée dans le rapport. Mais pour ce faire, les sociétés spécialisées dans ce domaine doivent d’abord régler les soucis qui empêchent leur pleine reconnaissance par le public et les autorités.

Parmi les problèmes récurrents relevés figure le manque de professionnalisme qui est souvent à l’origine du manque de confiance de la population dans les compétences des agents.

B – Les solutions proposées

La majorité des recommandations concernant l’amélioration du domaine de la sécurité privée a trait à la professionnalisation des différents acteurs. La conception et l’application de dispositifs plus poussés de recrutement et de formation des agents sont ainsi préconisées.

L’élaboration de certifications pour les agents et les entreprises de sécurité privée est aussi conseillée afin d’augmenter la fiabilité et la qualité de leurs services.

D’autres suggestions ont été émises dans le cadre du perfectionnement des méthodes de travail, entre autres :

  • l’encadrement intermédiaire et celui des formalités de sous-traitance ;
  • la mise en place d’une garantie financière ;
  • l’instauration de la responsabilité solidaire des donneurs d’ordre.

Par ailleurs, la création d’un dispositif légal de collaboration des sociétés de sécurité privée avec les forces de sécurité publique fait également partie des prescriptions des députés.

C – Des recommandations bien reçues par les acteurs du secteur

Le rapport des parlementaires a été très bien reçu par les professionnels de la sécurité privée et par les différentes associations du secteur dont l’USP et le Snes.

Ces derniers estiment que « toutes les recommandations qui y sont consignées, notamment celles qui concernaient leur domaine de spécialité, sont pertinentes ». Ils se disent ainsi prêts à les mettre en pratique.