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Les 26, 27 et 28 septembre derniers, s’est tenu à Paris le Salon des professionnels de la sécurité et de la sureté (APS). La manifestation a été l’occasion de mettre en lumière les enjeux à venir.

Le succès est toujours au rendez-vous pour APS

Contrairement à d’autres salons, tous les voyants sont au vert pour APS. 150 exposants ont été enregistrés, un chiffre en progression de 7 % par rapport à l’édition 2015. Il suit ainsi la tendance pour le secteur, qui a engrangé 26,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires l’année dernière (+4,3 % sur un an).

Selon les analystes, cette progression résulte de la conjonction de plusieurs facteurs. D’une part, l’essor des outils technologiques transforme le marché. De l’autre, les menaces augmentent : terrorisme, cyberattaques… contraignant les acteurs publics à collaborer plus étroitement avec les sociétés de sécurité privée.

Les associations professionnelles anticipent des difficultés

Pour répondre aux nouvelles exigences qui se profilent, les besoins en ressources techniques et économiques augmentent de manière drastique. En conséquence, le Conseil des industries de la confiance et de la sécurité (CICS) réclame des pouvoirs publics un soutien à l’innovation à hauteur de un milliard d’euros sur trois ans.

L’objectif est non seulement de renforcer la protection offerte à la collectivité, mais aussi de donner à la France les moyens de rester en tête dans différents domaines de la sécurité : la sécurité informatique, le contrôle d’accès et la biométrie, ainsi que les communications sécurisées. Car avec l’apparition de nouvelles activités et le durcissement de la concurrence, maintenir sa position dominante est un défi permanent.

Le gouvernement doit augmenter le budget alloué à la sécurité

Les professionnels de la sécurité plébiscitent également une révision à la hausse des fonds que l’État consacre à la sécurité. En effet, les structures à quelques centaines de milliers d’euros ne suffisent plus ; pour équiper correctement un parc immobilier, des installations plus complexes coûtant des millions d’euros.

Néanmoins, ces dépenses doivent s’inscrire dans le cadre de projets de plus grande envergure, à l’image du poste de contrôle informatique de la Métropole de Dijon.

Encore faut-il, pour de tels chantiers, disposer de spécialistes ayant des compétences complètes concernant les systèmes de sécurité d’une ville. Or, le marché français souffre encore d’une pénurie de bureaux d’études ou de grands intégrateurs capables de proposer une offre all-in.

En attendant, APS a permis à toutes les personnes et entreprises intéressées de découvrir les dernières tendances en matière d’équipements pour les agents de sécurité, la vidéosurveillance, le contrôle d’identité… Un programme rendez-vous d’affaires a également été créé pour faciliter les rencontres avec divers prestataires en fonction de ses projets.