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Pour garantir la sécurité des passagers en région parisienne et leurs 8,5 millions de déplacements quotidiens, mais également assurer la médiation, 5000 agents ont été mobilisés, agents rattachés à différentes entités selon un récent rapport de l’Institut d’urbanisme d’Île-de-France ainsi que l’intervention de nombreuses sociétés de sécurité privées parisiennes.

1260 agents de la préfecture de police

Depuis 2003, la préfecture de police compte une brigade des réseaux au sein de la DSPAP. Basée notamment dans les principales gares de la capitale, elle coordonne les opérations d’autres services comme la police et la gendarmerie jusque dans les bus, et effectue près de 1700 contrôles par jour. Cette brigade intègre même un département spécialisé dans les enquêtes judiciaires.

1990 agents de la RATP et de la SNCF

La RATP a mis au point le Groupe de protection et de sécurisation des réseaux (GPSR), dont les 1250 agents sont présents sur l’ensemble du réseau, y compris les tramways. Dotées de tenues (gilet de protection) et d’équipements de sécurité (revolver, bâton de défense, bombe lacrymogène), ces équipes de « Sûreté RATP », complétées par 740 agents de la SNCF, ont les compétences nécessaires pour appréhender un individu jusqu’à ce que la police prenne le relais.

1380 agents et médiateurs de sociétés privées

1200 employés de sociétés privées de sécurité mandatées par la SNCF contribuent également à la sécurité dans les gares franciliennes. Avec eux travaillent une cinquantaine d’opérateurs localisés dans des centres d’appels d’urgence d’où ils surveillent à distance les gares et les quais. Enfin, reconnaissables à leur tenue rouge, 130 médiateurs de l’association Promévil opèrent sur huit lignes de train.

325 médiateurs du Stif 

Le Syndicat des transports d’Île-de-France a également déployé 325 agents chargés de la médiation à travers la région. Le Conseil régional d’Île-de-France y consacre annuellement un budget d’environ douze millions d’euros.